Oct 26
Le caviar rouge, pour les yeux et les papilles
icon1 admin | icon2 Cours de cuisine, Terroir | icon4 10 26th, 2015| icon3Commentaires fermés sur Le caviar rouge, pour les yeux et les papilles

Si le caviar traditionnel est très connu dans cette région du monde, le caviar rouge l’est quant à lui beaucoup moins. Ce qui est dommage, car ce caviar-là a de quoi séduire, les yeux tout autant que les papilles. La couleur rouge de ces œufs de saumon contribue d’une part à leur attrait visuel. D’une couleur orange brillante, profonde et glacée, regorgeant d’huile de saumon riche et sucrée, ces œufs sont bien plus impressionnants que les traditionnels oeufs d’esturgeon. Souvent de la taille d’un pois chiche, ils sont appréciés par les amateurs de caviar. Juteux et appétissants, les œufs de saumon sont beaucoup utilisés seuls en hors-d’œuvre ou comme garniture de canapés ou de sushis nori maki. Les œufs du saumon keta (Oncorhynchus keta) du Pacifique sont considérés comme les meilleurs, mais d’autres espèces de saumon se prêtent aussi à la production de caviar. La femelle est étripée, puis les œufs sont extirpés, chacun ayant la taille d’un petit pois. Ils sont alors rincés et séparés très délicatement de la fine membrane qui les tient en place, avant la phase de salage. Comme le caviar, les œufs de saumon sont mis en valeur par une préparation simple qui permet de les admirer. Ils sont sublimes accompagnés de blinis et de crème aigre, ou alors en décoration de canapés. Au Japon, ils sont le plus souvent utilisés comme garniture raffinée pour les sushis. Autrefois, les Japonais employaient aussi ces jolies sphères orange comme appâts pour la pêche. Mais quid de leurs qualités gustatives ? Au goût, leur saveur évoque le miel, la mer et les riches huiles du saumon frais. En bouche, la sensation est celle d ‘une boule soyeuse et molle qui cède facilement.

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Oct 12
Le cerfeuil
icon1 admin | icon2 Terroir | icon4 10 12th, 2015| icon3Commentaires fermés sur Le cerfeuil

cerfeuilLe cerfeuil est l’une des herbes aromatiques les plus intéressantes qui soit. Plus intéressant et plus complexe que le persil commun, le cerfeuil travaille en finesse là où d’autres herbes s’imposent par la force. Et pourtant, malgré cela, sa signature est unique. Même au jardin, il fait figure de membre de la bonne société des herbes aromatiques avec ses frondes qui évoquent la fougère et ses fleurs blanches délicates. Dans la famille des ombellifères, le cerfeuil est à sa place entre l’aneth et le persil, et son feuillage a quelque chose de ces deux herbes. Ses racines plutôt rachitiques sont parfois consommées, mais l’intérêt gastronomique de cet aromate réside principalement dans son jeune feuillage vert. Pline louait son effet délicatement revigorant et stimulant. Son goût se dissipant sous l’effet de la chaleur, les Français ont eu l’idée ingénieuse de le faire infuser dans du vinaigre, ce qui préserve son arôme. Même frais, le cerfeuil est ajouté de préférence en fin de cuisson. Rehaussant parfaitement les œufs et le poisson, il ajoute aux plats une touche aromatique bien dosée. Il se marie en outre avec la ciboulette, le persil et l’estragon dans la composition du bouquet garni appelé « fines herbes ». Au goût, la première impression de persil, sous-tendue de très discrètes nuances poivrées, cède la place à de délicates notes de fenouil et de réglisse. Décidément une herbe incontournable pour les cuisines un peu raffinées.