Cuisiner la volaille fermière des Landes est faire acte d’un patrimoine gastronomique d’antan, mais également profiter d’un produit exceptionnellement bon. Poulets jaunes, blancs ou noirs, chapons, poulardes, pintades, dindes ou cailles, dans les Landes, les volailles fermières sont toutes élevées en plein air et en totale liberté.
Au milieu des pins, bénéficiant d’un climat doux, elles peuvent ainsi s’ébattre à leur guise. Elevées pendant quatre-vingt-un jours minimum, elles sont exclusivement nourries aux matières végétales : à 80 % du maïs des Landes. En 1965, les volailles fermières des Landes obtiennent le premier Label Rouge, signe de qualité de référence. Leur viande goûteuse, ferme et moelleuse les place d’emblée comme un mets des plus raffinés. La spécificité de l’élevage de volailles fermières dans les Landes vient de l’utilisation de cabanes démontables et mobiles : les marensines, construites et assemblées par les éleveurs, puis déposées au cÅ“ur de la forêt. Elles accueillent les lots de volailles, et abritent nourriture et eau. Une vie naturelle sans contrainte se poursuit alors pendant plusieurs semaines. Ces abris nomades sont déplacés en fonction de la saison pour permettre la rotation des parcs et la repousse de l’herbe. Le canard fermier des Landes est l’objet d’une appellation spécifique. Lui aussi est élevé en plein air et nourri au maïs en grains entiers du Sud-Ouest, dans le plus grand respect. Sous forme de magrets, aiguillettes, foies gras ou confits, le label Landes est là encore un gage de grande qualité.